Venue de l’association Amnesty

Vendredi 9 février dans l’après-midi, deux représentantes d’Amnesty International sont venues dans les classes de 4e. Ginny Hekinian et Françoise Paisley ont expliqué le rôle de l’association dans la défense des droits humains.

Article rédigé par 3 élèves de 4e A : Emilie Abgraal, Célya Perot et Elies Amara.

Victor Hugo a dit : « La guerre civile est une faute. Sur une vaste faute, il faut un vaste oubli, l’amnistie. »

La présentation des 2 intervenantes : Ginny est américaine, en arrivant en France, elle a cherché à rejoindre une association semblable à celle dans laquelle elle était aux États-Unis. Elle défend les LGBTI et les migrants syriens. Françoise Paisley a vécu longtemps en Grande-Bretagne. En 1980, son mari envoyait des lettres pour défendre les prisonniers anglais. Elle a lutté pour l’abolition de la peine de mort. En 1977, 15 pays avaient aboli la peine de mort contre 141 aujourd’hui.

Amnesty International et son fonctionnement

Amnesty International a été créée en 1961 par un avocat londonien suite à l’emprisonnement de deux jeunes portugais qui auraient proclamé : « Vive la liberté » sous la dictature de Salazar. L’avocat, révolté , a contacté la presse et écrit un article pour lutter contre ce scandale . Aujourd’hui, l’association compte plus de 75 000 membres en France répartis en 380 groupes dans tout le pays. Le groupe de Ginny et Françoise compte 22 membres. En 2017 , 61 cas ont été envoyés à leur groupe, des personnes emprisonnées à tort et n’ayant pas bénéficié d’un procès équitable. Ils sont pour la plupart condamnés à mort. Pour défendre ces personnes, leurs histoires sont envoyées au siège à Londres, puis aux sièges des différents pays et ensuite réexpédiées aux multiples groupes. Chaque membre doit alors rédiger une lettre adressée au juge ou au dirigeant du pays. L’idée est d’envoyer une grande quantité de lettres pour médiatiser l’affaire et intimider les dirigeants du pays. Françoise et Ginny nous ont donné l’exemple de NI YULAN, une avocate chinoise qui s’est faite exproprier pour la création d’un stade lors des Jeux Olympiques. Elle a ensuite défendu les droits d’autres habitants expropriés et a été emprisonnée. Tous les ans, pour financer leurs actions, les membres font des ventes de mirabelles. Ils doivent aussi payer un abonnement de 42€/an. Ce sont des bénévoles.

Les réactions des élèves : Face à cette présentation, les élèves de 4e ont réagi positivement « J’ai appris beaucoup de choses. » « J’ai trouvé que ce que l’association défendait était important. » « C’est courageux de la part des membres. »

Francoise Paisley et Ginny expliquant le rôle d Amnesty Intervenantes d Amnesty