AU COLLÈGE DE KERALLAN ON APPREND LE BRETON CHAQUE MARDI
L’initiative
Mardi 24, le dernier atelier de culture bretonne de l’année avait lieu au collège de Kerallan. Il a accueilli jusqu’à une quinzaine d’élèves volontaires, de la 6e à la 3e, dont deux qui découvraient la langue.
Ce projet a été mis en place sur une initiative de l’association de parents d’élèves bretonnants, Div Yezh Plouzané, avec l’accord d’Alain Bouchez, principal du collège, et du rectorat. À l’origine, il s’agissait de remédier à l’absence de breton au collège de Kerallan pour les élèves issus de la filière bilingue français-breton d’Anita-Conti (lire ci-dessous).
Les collégiens volontaires ont apprécié l’atelier de culture bretonne. |
Une signalétique au collège
Après une mise en sommeil, faute de budget, l’atelier a été relancé. Pour cela, les parents avaient sollicité la réserve parlementaire du député Jean-Luc Bleunven et obtenu 1 000 €. Une somme qui a permis d’ouvrir cet atelier durant les deux derniers trimestres scolaires.
Les parents ont aussi fait appel à la faculté de breton de l’Université de Bretagne occidentale (UBO). Un étudiant, Théo Kerboul, est venu animer l’atelier, une fois par semaine, entre 12 h 45 et 13 h 45, le mardi.
« Je souhaite enseigner le breton, explique le jeune homme. Pour moi, c’est une première expérience et c’est positif. » Un professeur d’anglais du collège, également bretonnant, Hugues Toussaint, chapeaute le tout.
« C’était un peu dur au début, de reprendre le breton après deux ans sans pratiquer », reconnaît Axel, en 5e. Mais les élèves ont apprécié. Ils ont travaillé sur une signalétique français-breton dans le collège. Raphaël, élève de 6e, ajoute : « Les jeux de société en breton, c’était super ! Et dans une bonne ambiance ! »
Après une mise en sommeil, faute de budget, l’atelier a été relancé. Pour cela, les parents avaient sollicité la réserve parlementaire du député Jean-Luc Bleunven et obtenu 1 000 €. Une somme qui a permis d’ouvrir cet atelier durant les deux derniers trimestres scolaires.
Les parents ont aussi fait appel à la faculté de breton de l’Université de Bretagne occidentale (UBO). Un étudiant, Théo Kerboul, est venu animer l’atelier, une fois par semaine, entre 12 h 45 et 13 h 45, le mardi.
« Je souhaite enseigner le breton, explique le jeune homme. Pour moi, c’est une première expérience et c’est positif. » Un professeur d’anglais du collège, également bretonnant, Hugues Toussaint, chapeaute le tout.
« C’était un peu dur au début, de reprendre le breton après deux ans sans pratiquer », reconnaît Axel, en 5e. Mais les élèves ont apprécié. Ils ont travaillé sur une signalétique français-breton dans le collège. Raphaël, élève de 6e, ajoute : « Les jeux de société en breton, c’était super ! Et dans une bonne ambiance ! »